Les participant-e-s

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Ancien élève de l’Ecole normale supérieure de Fontenay-Saint-Cloud et agrégé d’histoire, Frédéric Abécassis a enseigné en Egypte de 1989 à 1996, puis dans les universités de Clermont-Ferrand, de Tours et enfin à l’Ecole normale supérieure où il est maître de conférences en histoire contemporaine depuis 2000. Il a également assuré des missions d’enseignement au Yémen, en Algérie et au Maroc, ainsi qu’à l’INALCO et à l’IEP de Lyon. Après avoir assuré la co-direction de la collection Sociétés, Espaces, Temps à ENS Editions, il est devenu en 2012 rédacteur en chef de L’Année du Maghreb, revue de l’IREMAM (Aix-en-Provence). Sa thèse porte sur les structures du marché scolaire égyptien et ses fluctuations à l’époque libérale. Il a mis en évidence le rôle central de l’école dans les processus de construction communautaires (entendues au sens de communautés « religieuses » et nationales). Il a publié de nombreux articles sur l’histoire de l’enseignement en Méditerranée et sur l’histoire de l’automobile en situation coloniale en Egypte et au Maroc. Les deux chapitres de synthèse qu’il a rédigés sur les juifs dans le monde musulman à l’époque contemporaine dans un ouvrage collectif de référence ont été en partie à l’origine du questionnement qui a abouti à l’organisation en 2010 d’un colloque international à Essaouira, publié en trois volumes sous le titre : La bienvenue et l’adieu, migrants juifs et musulmans au Maghreb. Ses recherches actuelles portent sur l’histoire des diasporas post-coloniales au départ du Maghreb.

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Dominique Bourel né le 25 janvier 1952, a suivi des études de philosophie, d’histoire des religions et langues anciennes à l’Université Paris IV (Paris-Sorbonne), à l’École Pratique des Hautes Études (5e section) ainsi qu’à Heidelberg, Mayence et Harvard. Diplômé de l’EPHE en 1980, Docteur ès lettres en 1995 (Paris IV) sous la direction de Pierre Chaunu , il entre au CNRS en 1982. Ancien Rédacteur en chef de la Revue de Synthèse et membre de plusieurs sociétés savantes il enseigne dans diverses universités allemandes. Directeur du Centre de Recherche Français de Jérusalem (1996-2004) il est chargé de cours à l’EPHE IVe section (2005-2008), ainsi qu’au Collège universitaire (Moscou et St. Petersbourg (2011-2012). Dominique Bourel était au département des Sciences de la culture de l’université Humboldt de Berlin de 2012 à 2013, en qualité de professeur invité. Il a récemment publié Martin Buber, sentinelle de l'humanité (Paris, Albin Michel, 2015).

 

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Historien spécialiste de l’histoire des Juifs et du judaïsme à l’époque moderne et contemporaine, Jacques Ehrenfreund s’intéresse à la question de la construction des groupes et des identités sociales à l’ère de la nationalisation des sociétés européennes et au rôle rempli par les héritages religieux dans ce cadre. Il travaille sur les modalités plurielles de sécularisation du judaïsme, en les mettant en perspective avec celles opérant dans la gestion d’autres héritages. Le judaïsme de langue allemande, véritable laboratoire des modes de penser le judaïsme dans la modernité, a constitué le centre de ses travaux. C’est à travers cet angle qu’il s’intéresse plus largement à la question de l’interaction entre le politique et le religieux.

 

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Sylvie-Anne Goldberg est directrice d'études à l'École des hautes études en sciences sociales (EHESS), au Centre d'Etudes Juives (CEJ). Elle est l'auteur de nombreux ouvrages sur l'histoire du judaïsme, dont La Clepsydre. Essai sur la pluralité des temps dans le judaïsme et La Clepsydre II, Temps de Jérusalem, temps de Babylone , Les Deux Rives du Yabbok : La Maladie et la Mort dans le judaïsme ashkénaze - Prague XVIe-XIXe siècle (Cerf, 1989). Elle a récemment proposé un commentaire de l'édition du Contre-Apion de Flavius Josèphe par Theodore Reinach (Paris Les Belles Lettres, 2018).

 

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Jérémy Guedj est docteur en histoire contemporaine et chercheur rattaché au Centre de la Méditerranée moderne et contemporaine (CMMC), il enseigne à l'Université de Nice et à Sciences-Po Paris (campus de Menton). Il a soutenu en 2015 une thèse intitulée "Gouverner ou choisir. La IVe République et l'immigration", sous la direction de Ralph Schor. Ses recherches portent sur l'histoire de l'immigration et des minorités en France, Europe et Méditerranée.

 

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Claire Le Foll est Associate Professor of East EuropeanJewish History and Culture à l’université de Southampton, rattachée à l’Institut Parkes et au département d’histoire. Ses travaux portent sur l’histoire culturelle des Juifs en Europe orientale aux XIXe et XXe siècles, avec un intérêt particulier pour la Biélorussie. Ses recherches s’articulent autour de trois thèmes principaux : l’émergence d’un art national juif en Europe orientale, à Vitebsk, Minsk et Kiev ; la constitution d’une identité spécifique juive biélorusse au XIXe et XXe siècles ; les transferts culturels entre nations et minorités en Europe orientale dans la première moitié du XXe siècle. Elle a notamment publié L’école artistique de Vitebsk (1897-1923). Eveil et rayonnement autour de Pen, Chagall et Malevitch (Paris, L’Harmattan, 2002) et La Biélorussie dans l’histoire et l’imaginaire des Juifs de l’Empire russe (Paris, Honoré Champion, 2017).

 

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Michael Löwy, est né en 1938 au Brésil et vit à Paris depuis 1969. Il est directeur de recherches émérite au CNRS. Il a travaillé sur l'histoire du marxisme en Amérique latine et sur la théologie de la libération (La Guerre des dieux, religion et politique en Amérique latine, Éditions du Felin, 2000). Il s'intéresse également à la culture juive d'Europe centrale et aux figures du romantisme anticapitaliste.

 

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Maud Michaud est maître de conférence en civilisation britannique à l'Université du Maine. Ses travaux portent sur les missions anglicanes en Afrique aux XIXe et XXe siècle, leur promotion en métropole et les réseaux qu'elles mobilisent dans l'Empire britannique. Ses recherches portent en ce moment sur les liens entre missionnaires et anthropologues, ainsi que sur la participation missionnaire à la création d'institutions muséales en Grande-Bretagne (fin XIXe-XXe siècle).

 

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Ancienne élève de l’École normale supérieure de Fontenay Saint-Cloud, agrégée de philosophie, Sophie Nordmann a soutenu en 2004 sa thèse de doctorat sur la philosophie religieuse de Hermann Cohen à l’Université Paris-Sorbonne. De 2002 à 2006, elle a été en poste à l’Institut français de Tel-Aviv. À son retour à Paris, elle a enseigné la philosophie dans l’académie de Paris ainsi qu’à l’École Polytechnique, et dirigé un programme de recherche intitulé « Philosophies de la religion et éthiques de l’altérité » au Collège international de philosophie, avant de rejoindre la section des sciences religieuses de l’École pratique des hautes études en 2007, d’abord comme chargée de conférences, puis comme professeur agrégée.Elle est membre statutaire du GSRL depuis 2010, et habilitée à diriger des recherches depuis 2014. Elle a notamment publié Levinas et la philosophie judéo-allemande, Paris, Vrin, coll. « Histoire de la philosophie », 2017 ; Philosophie et judaïsme : H. Cohen, F. Rosenzweig, E. Levinas, Paris, Presses Universitaires de France, coll. « Philosophie », 2008.

 

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Catherine Nicault, ancienne élève de l’École normale supérieure (Ulm), est professeur émérite d’Histoire contemporaine à l’université de Reims. Elle a notamment publié Une histoire de Jérusalem, 1850-1967, Paris, CNRS Éditions, 2008 ; La France et le sionisme, 1897-1948. Une rencontre manquée ?, Paris Calmann-Lévy 1992.

 

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Jean-Philippe Schreiber est professeur à l'Université libre de Bruxelles, où il a dirigé de 2003 à 2007 le Centre interdisciplinaire d’étude des religions et de la laïcité (CIERL). Il est également directeur de recherches au Fonds national de la recherche scientifique. Il a créé un portail Internet intitulé « Observatoire des Religions et de la Laïcité » (ORELA), site d'information et d'analyse sur l'actualité des religions. Il a principalement publié : Politique et Religion. Le Consistoire Central Israélite de Belgique au XIXe siècle, Editions de l’Université de Bruxelles (1995) ; L’immigration juive en Belgique du moyen âge à la première guerre mondiale, Editions de l’Université de Bruxelles, 1996 ; Judaïsme et franc-maçonnerie. Histoire d’une fraternité (avec Luc Nefontaine), Editions Albin Michel, 2000 ; Dictionnaire biographique des Juifs de Belgique. Figures du judaïsme belge (XIXe-XXe siècles), Editions De Boeck-Université (2002) ; Orientalisme et études juives à la fin du XIXe siècle. Le manuscrit d’Emile Ouverleaux, (en collaboration avec Philippe Pierret), Editions Didier Devillez, 2004 ; Les marranismes : de la religiosité cachée à la société ouverte, (avec Jacques Ehrenfreund), Demopolis, Paris, 2014.

 

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Eva Touboul est maître de conférence en Civilisation de l’Espagne contemporaine à l’Université Paris Nanterre, et rattachée au Centre de Recherches Ibériques et Ibéro-Américaines (CRIIA) au sein de l’EA 369 (Etudes Romanes). Ses recherches portent sur les définitions hétérodoxes de la nation en Espagne au XXe siècle, ce qui l’a amenée à s’intéresser, dans le cadre de sa thèse, à un courant méconnu de l’Hispanisme du début du siècle, le séphardisme ou philoséphardisme, qui a cherché à rapprocher l’Espagne de ses « enfants perdus », les descendants des Juifs expulsés au XVe siècle. Elle a publié une monographie tiré de sa thèse : Séphardisme et hispanité. L’Espagne à la recherche de son passé (1920-1936), Paris, PUPS, 2009, ainsi qu’un certain nombre d’articles, communications et conférences portant sur les représentations croisées et les relations entre Espagnols et Sépharades à l’époque contemporaine.

 

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